La fin d'un été particulièrement plaisant. Je repense au gazon synthétique de la pizzeria, et à toutesl es formes d'inhalations d'après. Aux concours de grenouilles, et à mes conseils en poésie une bouteille de blanc à la main, affalée dans un fauteuil en cuir. Je repense à nous, affalées sur les dalles en béton du tram, suivant n'importe qui, pour des sorties n'importe où. Ma tête qui fait poc dans le quartier bourgeois, etl es gens qui me portent à moitié, une soirée qu'on m'a racotné ensuite. Pulp fiction et vodka directement importée. Mon concert sur un canapé, une discussion plaisante devant une citroën bx rouge. Des gens complètement habités, qui m'exposent des théories, et des discussions mais ah, comme jamais. Partir pour ne plus revenir, Paris for ever. Le sri lanka à République, et ta tête dans une canette de 86. Le sud, le train, tellement de mégots et de cadavres de bouteilles. Ce bédot à 4h du matin, tellement parfait. Les poubelles qui valsent par les fenêtres, le sable dans les chaussures, et ta mère les voisins. La famille, la famille, l'ennui, des redécouvertes, revenir sur certaines choses aussi. Le 6 août, le 6 août, mes pleurs incontrolables, et ta mère, j'avais juste si peur, oui, si peur. Les retrouver, et tellement aimer. Aimer manger, boire, fumer, fumer, dormir, sortir, crier, regarder. Dans le lit blanc, parler d'un futur proche, être rassurée, et ça va. Huile de chêne, et jazz. Et le stress qui monte, et t'attendre, et avoir peur mais tellement peur. Peur de pas être assez bien, de te décevoir, et de finalement passer pour ce que je suis. T'aimer. T'aimer le matin, t'aimer quand tu fais la vaisselle, t'aimer quand tu fumes une cigarette, t'aimer quand tu prends des photos tout le temps, t'aimer quand tu serres ma main dans la tienne, t'aimer quand tu fais des petits plats, t'aimer devant la télé, t'aimer quand j'ai pas de place sur le lit, aussi. Le coeur plus que lourd au retour, et chialer pour rien, partout. Se calmer au fur et à mesure, sans pour autant ne plus te désirer. Puis les journées parisiennes, ces agréables petites choses en sa compagnie, son sourire, toutes ces lignes.
En même temps tout ça est le début d'un tout.
Demain encore plus.

Mias j'ai tellement envie de danser sur de la merde dans sa chambre, voler des bouteilles de crémant, à demain à 40, daphné tu viens goûter chocolat chaud et tartines confiture? Le banc au soleil, les cours de japoanis qui ressemblent vraiment à rien. Je vous rejoins au 3eme. T'es où? Kefna bébé. PUTAIN REGARDE LA BAS. Jeudi 11h! Demain on va se faire un burger king? J'ai envie d'un kebab. Gustave mon amour. Quel con. Demain j'ai espagnol. C'est nul ta mère. Cadavre exquis. Toujours la même table, toujours les mêmes places, toujours. Emmerder profond les autres. On fait quoi? On va en ville. Domaaac! Les vestiaires, la dream team. Handicapées, putain.  Magnum blanc et cidre.
Ces habitudes qui faisaient que je m'en foutais d'habiter dans une des villes les plus mortes de France.

Y'a tellement de manques, tellement. J'ai besoin de les combler.

J'ai du mal à m'endormir. Tu me manques. Je bois du thé. Je me brûle la langue. Je mange un peu trop. J'ai peur toute seule. J'ai envie de toi. Des gens me parlent, et je m'en fous. J'écoute de la merde.
On peut écrire des petites phrases comme ça longtemps, aussi.

Je crois que prendre le tram direction Porte de Versailles, récupérer des Camel 100s et des OCB longues au tabac du coin et foncer chez Gladys, c'est vraiment cool. Nos petits plats trop cutes devant la télé, et tout. Je me sens très bête depuis hier, je sais pas pourquoi je me suis autant remise autant en quesiton dans ce foutu bar, pourquoi je me sentais aussi mal, pourquoi j'avias envie de pleurer. Je me sentais horrible à ne rien savoir, ou pas assez, jamais assez. C'était tout autour de moi, et me dire qu'à moi ça ne m'était jamais arrivé, donc je ne pouvais pas consoler, dire, des choses comme ça, car je ne peux même pas l'imaginer. Cette soirée était tellement complexe, drôle et chialante en même temps. Je crois que j'ai jamais autant ri et eu autant envie de pleurer en même temps.
Putain, mais partout c'est Paris, un cheeseburger à Paris, un pont à Paris, un rap à Paris, un bar à Paris, des mensonges à Paris, Line à Paris, derrière le store c'est Paris, un taxi à Paris. 
Je me sens si pleine et vide en même temps, pleine d'amitié, de sentiments, de conscience de certaines notions. Je me sens trop vide d'histoire, de dates, de noms, de conversations passionantes que je ne pourrais, si je ne m'en donne pas les possibilités, jamais mener.
Tout est tellement trop luguini, partout, qu'il serait préférable de pleurer de rire, de moi, de ma naïveté, et de ma non-confiance en moi, pour peut-être m'ouvrir, et que tout est un cercle et que.

puis en plus les mails sur myspace marchent pas, ça m'énerve.

Je voudrais trouver un anagramme cool de mon prénom et mon nom. Je vais chercher.

Aujourd'hui à 18h, je suis allée chercher mes résultats de ma prise de sang. J'ai eu tellement peur quand il me l'a faite car je suis phobique des veines et des prises de sang. Mais je me suis dit que j'étias grande tout ça, que je pouvais faire quelque chose qui me fait peur sans pleurer pour une fois. Je n'ai pas pleuré sur le coup, mais en sortant j'avias les larmes aux yeux. Mais revenons-en à nos ânes, j'ai ouvert les résultats, et j'aime bien voir si je suis dans la norme. J'ai vu que je n'avais pas de basophiles, et beaucoup trop de monocytes et de lymphocytes. Pourtant ça ne m'a pas affolée, et je pense que peu de gens seraient affolés à la lecture d'une formule leucocytaire et d'une numérotation globulaire. J'ai retourné la feuille et voilà ce que j'ai vu :

Je me suis demandée alors si douteux comprenait toutes les choses douteuses que j'avais absorbé douteusement ces derniers mois. Peut être que les gens du laboratoire veulent dire à mon médecin que cette fille là elle boit pas que du lait menthe. Enfin je verrai demain si mon médecin à une réaction douteuse ou pas à la lecture de mon hematologie et de ma biochimie.

maintenant, je peux me dire que je me lève et que je suis à Paris, que je peux foncer dans la bouche de métro la plus proche et aller un peu partout, je peux me dire plein de choses en fait.

mais je crois que j'aime bien mettre la moitié de ma chambre sur mon balcon et ne pas faire grand chose, matter Paris à travers mes lunettes coca-cola. Oh oui, j'aime bien ça.

pourtant ce soir j'ai mangé une tarte flambée, et ça m'a rappelé plein de choses.

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donc il est important d'avoir du peanut butter, en plus le fluffernutter fait polémique dans le sud des états-unis car il rend parait-il les enfants encore plus obèses qu'ils le sont dejà, ce mélange est fait pour nous.

Quand j'étais à Pont-L'abbé, chez mes grands parents, je trouvias qu'il y avait plein de trucs super typiques comme les soupers marins où tout le modne danse et tout ça. Mais, un jour, on était en voiture, et on est passés devant une affiche "Festin gaulois", ni une ni deux, je demandais à mes aïeux si oui c'était bel et bien un festin à la astérix avec du sanglier. Ils me répondirent fièrement que oui. Je me suis dit que les bretons, surtout les bigoudens étiaent des êtres fantastiques. J'ai fantasmé quand je lisais les Astérix sur la fin et ses festins, où il y avait toujours du sanglier qui avait l'air délicieux. Je me suis demandée si à ce "festin gaulois" il y aurait un Obélix, un Astérix, un druide, et de la potion magique. Bref j'ai vraimetn envie de participer à un "festin gaulois", ce sera une grande occasion avec des gens que j'aime beaucoup.

Un festin qui a l'air trop cool :

mais en attendant je vais manger des petits lu aux pépites de chocolat avec un verre de lait en lisant Sartre sous ma couette.

J'étais chez Ikéa, et je me suis dit qu'il serait intelligent d'acheter des cadres pour les dessins de Cocteau que m'a donné ma grand-mère. C'est le genre de cadeau qui me fait plaisir. J'ai donc choisi quelques cadres, et j'ai soigneusement tout découpé et encadré, pour que, bientôt, ce soit vraiment très joli sur mes murs verts.

Ces photos me font rire car elles renforcent le fait que je suis trop une Michou girl aujourd'hui (je sais que j'aurais du porter des lunettes bleues) :

Je trouve ça vraiment trop joli, j'ai hâte de planter les clous et m'écraser les doigts avec le marteau (d'ailleurs on dirait que ma main sur la deuxieme photo a dejà mal)

Encore aujourd'hui, j'ai fait face à un paradoxe. Je voulais mettre ma robe blanche, alors je l'ai mise, pour la première fois, normalement je ne porte pas trop de robe, ça m'énerve vite. Et je me suis dit, comme j'ai des boutons plein les jambes, pour ne pas faire peur aux gens, je vais mettre des collants. J'avais décidé de porter mon cardigan bleu, j'ai donc choisi mes collants bleus. Le problème, c'est que je me suis dit que ça aurait été beaucoup plus joli sans collants, car je faisais plutôt revival des schtroumphs (smurf en anglais, c'est à préciser) et fille cachée de Michou. Puis en réflechissant, je me suis dit que jamais je n'aurais porté cette robe sans collants, car je n'aime pas mes genoux, et que certaines personnes se seraient demandées si j'étais un descendant de Dumbo (car des genoux d'éléphant). Voilà, j'étais face à un dilemne.
Alors j'ai remercié ma maladie, car elle m'a permis de porter ma robe blanche, sans complexer sur mes genoux, mais en regrettant tout de même de porter des collants.
Conclusion : dois-je investir dans un cache genoux quelconque? dois-je braquer une banque avec une cagoule bleue sur la tête pour faire une liposucion des genoux?

Voilà une photo qui pourrait s'intituler 'Je n'aime pas mes genoux' (et 'Il faut que je pense à repeindre mon balcon') :