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Wxcvbn ft. Jean Marc
3 septembre 2007

Une sorte de fin

La fin d'un été particulièrement plaisant. Je repense au gazon synthétique de la pizzeria, et à toutesl es formes d'inhalations d'après. Aux concours de grenouilles, et à mes conseils en poésie une bouteille de blanc à la main, affalée dans un fauteuil en cuir. Je repense à nous, affalées sur les dalles en béton du tram, suivant n'importe qui, pour des sorties n'importe où. Ma tête qui fait poc dans le quartier bourgeois, etl es gens qui me portent à moitié, une soirée qu'on m'a racotné ensuite. Pulp fiction et vodka directement importée. Mon concert sur un canapé, une discussion plaisante devant une citroën bx rouge. Des gens complètement habités, qui m'exposent des théories, et des discussions mais ah, comme jamais. Partir pour ne plus revenir, Paris for ever. Le sri lanka à République, et ta tête dans une canette de 86. Le sud, le train, tellement de mégots et de cadavres de bouteilles. Ce bédot à 4h du matin, tellement parfait. Les poubelles qui valsent par les fenêtres, le sable dans les chaussures, et ta mère les voisins. La famille, la famille, l'ennui, des redécouvertes, revenir sur certaines choses aussi. Le 6 août, le 6 août, mes pleurs incontrolables, et ta mère, j'avais juste si peur, oui, si peur. Les retrouver, et tellement aimer. Aimer manger, boire, fumer, fumer, dormir, sortir, crier, regarder. Dans le lit blanc, parler d'un futur proche, être rassurée, et ça va. Huile de chêne, et jazz. Et le stress qui monte, et t'attendre, et avoir peur mais tellement peur. Peur de pas être assez bien, de te décevoir, et de finalement passer pour ce que je suis. T'aimer. T'aimer le matin, t'aimer quand tu fais la vaisselle, t'aimer quand tu fumes une cigarette, t'aimer quand tu prends des photos tout le temps, t'aimer quand tu serres ma main dans la tienne, t'aimer quand tu fais des petits plats, t'aimer devant la télé, t'aimer quand j'ai pas de place sur le lit, aussi. Le coeur plus que lourd au retour, et chialer pour rien, partout. Se calmer au fur et à mesure, sans pour autant ne plus te désirer. Puis les journées parisiennes, ces agréables petites choses en sa compagnie, son sourire, toutes ces lignes.
En même temps tout ça est le début d'un tout.
Demain encore plus.

Mias j'ai tellement envie de danser sur de la merde dans sa chambre, voler des bouteilles de crémant, à demain à 40, daphné tu viens goûter chocolat chaud et tartines confiture? Le banc au soleil, les cours de japoanis qui ressemblent vraiment à rien. Je vous rejoins au 3eme. T'es où? Kefna bébé. PUTAIN REGARDE LA BAS. Jeudi 11h! Demain on va se faire un burger king? J'ai envie d'un kebab. Gustave mon amour. Quel con. Demain j'ai espagnol. C'est nul ta mère. Cadavre exquis. Toujours la même table, toujours les mêmes places, toujours. Emmerder profond les autres. On fait quoi? On va en ville. Domaaac! Les vestiaires, la dream team. Handicapées, putain.  Magnum blanc et cidre.
Ces habitudes qui faisaient que je m'en foutais d'habiter dans une des villes les plus mortes de France.

Y'a tellement de manques, tellement. J'ai besoin de les combler.

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Commentaires
M
Ces mots sont si touchants, j'ai envie d'être en octobre.
Wxcvbn ft. Jean Marc
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